Très tôt, Laurent Castaingt se destine aux techniques du spectacle et plus particulièrement à celles de la lumière. Il partage son temps entre théâtre, danse et opéra.
Il collabore avec des artistes issus d’univers très divers – Jean-Louis Grinda, Lilo Baur, Bernard Murat, Jean-Claude Auvray, René Loyon, Marion Bierry, Karel Reisz, Hideyuki Yano, Roman Polanski, Gérard Desarthe et François Marthouret, Sylvie Testud, Laure Duthilleul, Madeleine Marion, Pierre Barrat et Marie-Noël Rio, Jean-Claude Berutti, Marie-Pascale Osterrieth, Michèle Bernier – et se produit sur de nombreuses scènes : Olympia, Bataclan, Comédie-Française, Odéon-Théâtre de l’Europe, Théâtre de l’Athénée, Théâtre Antoine, Théâtre Edouard VII, Théâtre Valle de Rome, Opéra national de Paris, Volksoper de Vienne, Grand Théâtre du Liceu de Barcelone, Opéra de Monte-Carlo, Théâtre San Carlo de Naples, Théâtre Colón de Buenos Aires, Opéra de Hong Kong ou encore Chorégies d’Orange.
Ses travaux sur la lumière et l’espace le conduisent à créer les scénographies de spectacles de Jean-Louis Grinda – Tannhäuser (Wagner), Les Contes d’Hoffmann (Offenbach), Thaïs (Massenet), Idoménée (Mozart) –, d’Elsa Rooke – Transformations (Conrad Suza), Postcards from Morocco (Dario Argento), Le Songe d’une nuit d’été (Britten), Le Ruisseau noir (Guy-François Leuenberger) – ou encore de Marguerite Borie – Salomé (R. Strauss), Giulio Cesare (Haendel), Reigen (Philippe Boesmans). Il signe également la scénographie et les lumières de l’adaptation de King Kong Théorie (Virginie Despentes) au Théâtre de la Pépinière et au Théâtre de l’Atelier avec Vanessa Larré, et collabore avec la chorégraphe Eugénie Andrin (Les Passagers, Breathe).
Ses recherches sur la matière lumineuse et la nature ont donné lieu à l’installation Écorces vives (Genève) ainsi qu’à une collaboration avec François Schuitten pour l’Exposition universelle de Hanovre (2000), Planet of Visions. Son livre Le Théâtre de la lumière vient de paraître aux éditions Deuxième époque.
Laurent Castaingt collabore depuis de nombreuses années avec Richard Brunel – Re Orso (Marco Stroppa), La Traviata (Verdi), Dialogues des Carmélites (Poulenc), Béatrice et Bénédict (Berlioz), La Fille de madame Angot (Lecocq), On purge bébé (Philippe Boesmans).